Une histoire qui commence en 1965, six mois avant que n’ait lieu la première élection présidentielle au suffrage universel. Une jeune journaliste, d’un hebdomadaire prestigieux, « L’express », attentive à tout ce qui pourrait amorcer une nouvelle donne dans la confrontation entre la droite et la gauche, suit pas à pas, les principaux acteurs de la vie politique française.
Cette journaliste est Michèle Cotta. Elle nous livre dans cette chronique, à partir d’un carnet de bord tenu alors quasiment chaque jour, ces choses qu’elle a vues et entendues à l’Elysée, au Sénat, à l’Assemblée nationale, à Matignon ou dans les coursives des congrès des partis. Si nous avons le sentiment de bien connaître tout de ces années, pour nous la bien représenter, il nous manque ces détails où, dit-on, niche la diable.
« Du journalisme, prévient l’auteur, avec tout ce que cela contient d’immédiat, d’incomplet, de personnel de subjectif. » Un carnet de croquis d’une grande vivacité.