Justice sociale et développement économique international
Pour François Mitterrand, la paix qu’il faut sans cesse rechercher, ne s’installera pas durablement par le simple jeu d’un équilibre raisonné entre les deux blocs. Et surtout, à ce prix, tous n’en profiteront pas. Des conflits meurtriers ne cessent d’embrasser les régions les plus pauvres. Certains ont pris l’habitude d’appeler ces joutes par populations interposées, des « abcès de fixation ». Il récuse le cynisme de cette stratégie qui maintient des privilèges exorbitants et favorisent, à terme, une gestion désastreuse des ressources de la planète. Pour lui, la paix passe par l’affirmation de règles pour une économie équitable, l’éducation et l’épanouissement des différentes cultures ainsi que par une nouvelle prise de conscience dans laquelle l’éthique surplomberait les décisions techniques indispensables, parfois urgentes, que les puissants et les faibles devraient concevoir ensemble.
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